mardi 9 janvier 2018

La joie de vivre - Emile Zola

Il y a cinq ans, j'avais commencé Nana, que j'ai rapidement abandonné (mais conservé), car les longues descriptions me rebutaient. Lorsque j'en ai trouvé (dans des ruches à livres), j'ai parfois récupéré des livres d'Emile Zola, me disant que c'était un auteur classique très réputé, et qu'il fallait que je le lise, étant en étude littéraire, c'est une étape obligatoire. 
J'ai donc dans ma bibliothèque 4 livres de Zola : 
- Nana
- La Terre
- Germinal
- La Bête humaine
4 livres que je n'ai toujours pas tenté de relire. Mais, c'était sans compter sur mes cours, et notamment le cours "imaginaires de la mer", qui, ce semestre, me force à réitérer l'expérience Zola, avec La joie de vivre.

J'ai donc commencé ma lecture ce matin, et contre toute attente, pour le moment, ça se passe plutôt bien. Mais cela s'explique aussi, sûrement, par le fait que, dans ce roman, Zola avait décidé d'abandonner la description (ce qui nous est révélé dans la préface de Philippe Hamon).


Un roman intime, à peu de personnages, écrit avec une grande simplicité de style et dans lequel j'essaierai d'abandonner la description. Ce sera une sorte de réaction contre mes œuvres antérieures.

Je vous en dirai plus au fil de ma lecture, ce sera donc un article différent, que je mettrai à jour au fur et à mesure.

11.01.2018.
J'en suis à peu près à la moitié du bouquin et la famille Chanteau m'énerve au plus haut point. J'aimais plutôt bien Lazare au début du bouquin, mais ses sautes d'humeur, sa mélancolie sont vite lassantes... (attention, petit spoïl) et son "infidélité" est inacceptable. J'ai du mal à supporter la souffrance de monsieur Chanteau, qui hurle à la mort, mais plus encore, je n'arrive pas à comprendre comment toute la famille (hormis Pauline) peut le laisser souffrir seul. Enfin, celle qui m'énerve le plus, c'est madame Chanteau. Elle s'en prend à Pauline et verse sa haine sur cette dernière pour ne pas voir qu'elle s'en veut à elle-même. Elle lui prend son argent, veut lui reprendre son fils (qu'elle lui a "promis" en mariage), et en vient même à dire des méchancetés sans nom à son sujet, elle qui est bonne avec tout le monde... Le livre se lit, mais les personnages m'exaspèrent de plus en plus.

16.01.2018
Et voilà, je l'ai fini. La lecture s'est relativement bien passée, elle n'a pas trop traînée. J'ai un peu eu du mal avec le personnage de Lazare, et celui de Louise, mais sinon ça s'est mieux lu que je ne l'aurai pensé ! Mon premier Zola terminé !

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