lundi 8 janvier 2018

L'essence du mal - Luca d'Andrea

Ce livre... difficile d'en parler sans trop en dire. Dur de savoir par où commencer. Premièrement : j'ai adoré. Ensuite : je n'arrivais plus à le lâcher. J'étais prise dans l'histoire, et dans l'histoire dans l'histoire (pas clair ? lisez-le 😉).
Je vais essayer d'en faire un résumé, de vous en parler, mais c'est compliqué. Commençons par le début.

J'ai été attirée par la couverture.


Je la trouve sublime. Simple. Sans détour. Elle ancre bien le récit, elle reste en tête tout au long de l'histoire, elle l'entoure, l'enveloppe, l'englobe. Je ne me souviens pas avoir lu le résumé, j'ai vu la couverture, le titre et j'ai voulu lire le livre. Je l'ai donc emprunté à ma tante, qui l'avait en sa possession, et chez qui je l'ai découvert (tata, si tu passes par là, un grand MERCI !).

L'histoire commence simplement : on découvre Jeremiah Salinger (Salinger tout court, pour les intimes), réalisateur américain de documentaire, qui, au court d'un travail sur un nouveau projet, voit sa vie basculer. Pour une certaine raison (que vous découvrirez en lisant le livre), lui et sa femme, Annelise, décident d'aller s'installer quelques temps à Siebenhoch, dans le Tyrol du Sud, où Salinger va, à nouveau, voir sa vie basculer. 

J'ai frissonné dès les premières pages du livre. Mais si ces premiers frissons étaient des frissons de plaisir, de joie, voire d'excitation, ils se sont vite transformé en frissons d'horreur, de peur. J'ai été happée dans le suspens de cette histoire, dans l'intrigue forte, dure, merveilleusement bien écrite. L'histoire se lit vite, très vite, tant on a envie de connaître le fin mot de l'histoire, mais en même temps, le livre est assez long (en terme de nombre de pages. Aucune longueur dans ce livre) donc on prend vraiment plaisir à la lecture. C'est un bouquin qui m'a transporté. J'ai eu peur, été scandalisée, étonnée, j'ai souris, eu ce sentiment de chaleur au creux du ventre, que l'on ressent quand on est bien, quand on reconnaît un sentiment ou une attitude familière, mais j'ai aussi eu les larmes aux yeux, à plusieurs reprises. J'ai eu froid dans le dos aussi, j'ai découvert des personnages complexes, qui se dévoilent petit à petit, qu'on croit connaître et qui, finalement, nous détrompent l'un après l'autre. On soupçonne tout et tout le monde dans une affaire de meurtre-disparition-légendes étranges... je vous laisse découvrir ! Ce livre est une pépite. C'est le premier livre de l'auteur, et MON DIEU, j'ai hâte de lire ses autres bouquins, s'il en écrit un jour ! C'est seulement la seconde fois que je lis un auteur italien (le premier étant Francesco d'Adamo, avec Iqubal, un enfant contre l'esclavage, lecture qui remonte au collège), et j'ai beaucoup aimé. J'aimerai beaucoup lire d'autres auteurs italiens, et d'autres pays, afin de découvrir d'autres cultures, d'autres paysages, d'autres légendes... 
Les paysages et légendes de ce récit m'ont fait voyager, très loin, dans les profondeurs de la Terre et de l'âme humaine... Je ne saurai dire plus sur ce livre, si ce n'est que je vous le recommande fortement. 
Attention toutefois : si vous n'aimez pas les histoires macabre, sanglantes, cruelles, passez votre chemin, ce livre pourrait ne pas être fait pour vous. Mais, si les enquêtes policières vous intéressent, si les légendes, les mystères non résolus vous intrigues, ou si, tout simplement, vous voulez découvrir autre chose, alors je vous le conseille !

J'ai hâte d'avoir vos avis sur cette histoire, que j'ai beaucoup aimé, et qu'on puisse en discuter !
Bonne lecture à tous !


L'essence du mal de Luca d'Andrea
Editions Denoël, collection "Sueurs froides"
Paru en octobre 2017, 464 pages.




Autres avis : Blackwolf (du Blog-O-Livre), Lucie, Stelphique.


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