Agaguk, d'Yves Thériault - Cold Winter Challenge

édition : France Loisirs
parution: 1958
pages : 271 p.

Résumé :

La fille était courte, trapue. Elle avait un visage rond et lisse où brillaient des yeux de laque, bridés, impassibles. Quand elle souriait, elle était belle car ses dents ne s'étaient pas encore usées à mâcher les peaux.

Plus large qu'elle, Agaguk était même balourd. Il semblait plus vieux que ses dix-huit ans. Dans son visage ravagé par le vent et le froid brillait un regard accoutumé à supporter les terribles reflets de la neige sous le soleil. Il voyait aussi loin qu'un épervier et plus loin encore. Il pointait le doigt vers une belette bougeant à cent mètres, une bête grosse comme le poing, brune comme la toundra: c'était de la sorcellerie.

Mon avis : 

Lu dans le cadre du Cold Winter Challenge 2017. 

Mes parents avaient ce livre dans leur bibliothèque depuis des années, et j'ai trouvé mon exemplaire dans une brocante, alors qu'il allait être jeté. Je l'ai donc pris, en me souvenant que mes parents l'avaient. 

Le Cold Winter Challenge me permet d'enfin le sortir de ma PAL.

Je n'ai que peu apprécié ma lecture en définitive. J'ai eu du mal à me plonger dans l'histoire, j'ai eu du mal avec le personnage d'Agaguk, et avec certaines traditions inuits en particulier (rôle de la "femelle", l'homme est surpuissant et maître chez lui et sur sa femme, etc.). Au contraire, j'ai beaucoup aimé Iriook, la femme d'Agaguk, qui s'impose et se bat, à sa façon, contre cette tradition patriarcale. 

La lecture a été sympathique, mais sans grande passion. J'ai aimé en apprendre plus sur les traditions, coutumes et habitudes de vie des Inuits, mais l'histoire en soit n'était pas folichonne... 

J'ai d'ailleurs découvert, en notant le livre sur Livraddict, qu'il existait deux autres livres annexes à l'histoire. Mais je ne pense pas les lire, et je ne vais d'ailleurs pas garder le livre.

Ça reste une lecture sympathique, mais sans plus d'intérêt pour ma part. Si la vie polaire ou celle des Inuits en particulier vous intéresse, ce livre peut valoir le coup, mais pour moi, ce n'est pas une trouvaille.